Lieu de rencontre, de découverte, de travail, de revendication identitaire, d’expression, etc., l’espace public africain semble encore peu promu en tant qu’outil et finalité de l’aménagement. Sur un continent aussi dynamique, n’est-il pas temps de figer les horloges pour imaginer des villes unes, vivantes et rassembleuses ? Si oui, quel meilleur atout que l’espace public ?

Aussi vrai qu’il faille y imprimer la signature des lieux, leur donnant de s’exprimer dans leur intacte nudité et dans leur pleine authenticité, il vient certainement le moment de donner au mobilier urbain, véritable figure du lien, de faire de leurs usagers les dédicataires d’une qualité de ville, conçue comme étant l’expression suprême de l’urbain. Dès lors, l’urbain serait-il dissociable de sa dimension sociale ? Et si les armes du règlementaire et du numérique, qui s’enraillent, faute d’utilisation, tenaient le pouvoir de faire bouger les lignes ?

? Tel est le sujet de la Tribune de Beaugrain Doumongue, Socio ingénieur et Président de « Construire pour Demain », à lire et à écouter ici : https://bit.ly/3PBOqrY

? Photo d’Allarané Ndonaye Ghislain, jeune urbaniste D.E.I.A.U, formé à l’École Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU) de Lomé au Togo.