« On observe ici une vue beaucoup plus détaillée de ce qu’on pourrait qualifier d’urbanisme typiquement francophone de la période du XIXème et XXème siècles : le courant haussmannien. » Découvrez la carte postale de Fabien Guidez, étudiant en master Aménagement, Urbanisme et Développement Territorial à l’Université de Strasbourg.
Le quartier de Montparnasse
(photo prise en direction de l’Est-Sud-Est sur le quartier Montparnasse et le cimetière en haut à droite de l’image)
On observe ici une vue beaucoup plus détaillée de ce qu’on pourrait qualifier d’urbanisme typiquement francophone de la période du XIXème et XXème siècles. En effet, le courant haussmannien est plus que récurrent ici avec l’architecture d’un côté, toujours hétérogène avec des bâtiments plus modernes, et d’un autre côté les axes larges et ouverts qui ont été une grande volonté de ce courant. Elles dessinent ici des carrés et rectangles où certaines rues pénètrent, et où de grandes unités sont découpées comme par exemple pour le cimetière Montparnasse. Ces voix, du fait de leur largeur, permettent aujourd’hui de multiples utilisations comme ici avec de petits stands au milieu de la rue, mais elles permettent aussi une utilisation multimodale.
Les quartiers parisiens
(photo prise en direction de l’Ouest-Nord-Ouest avec les quartiers Parisien en premier plan, puis la Tour Eiffel et en fond la Défense)
Ici, il est intéressant d’observer le découpage de plusieurs univers de l’urbanisme Francophone. En effet, en premier plan, on observe un urbanisme hétérogène avec des bâtiments et avenues Haussmanniennes d’une part, et d’autre part des bâtiments plus modernes, construits dans la seconde moitié du XXème siècle pour pallier aux croissances démographiques. Ensuite, le champ de Mars et la Tour Eiffel, un des nombreux monuments emblématiques de la capitale qui constituent un espace ouvert également, comme la plupart de ces monuments. Enfin, en fond, on observe le quartier de la défense qui se veut beaucoup plus moderne avec notamment quelques tours et buildings, moins typique de l’urbanisme francophone et plutôt inspiré de l’urbanisme anglophone, qui reste en revanche une zone d’affaire assez restreinte et bien identifiée.
La rue de Rennes
(Photo prise en direction du Nord-Est avec la rue de Rennes traversant toute l’image, et en fond le musée du Louvre)
Exemple d’artère découpant des quartiers en unité, cette photo est typique du mouvement Haussmannien, ce désir d’ouvrir la capitale avec des voix larges est parfaitement retranscrit avec la et la multi modalité est reine : bus, voiture, vélo et métro accompagnent cette artère par exemple. Ces artères ont permis de largement faciliter l’accès entre les différents quartiers de la ville.
La gare Montparnasse
(photo prise en direction du Sud-Ouest avec la Gare Montparnasse au centre de l’image suivie des lignes ferroviaires desservant tout le Sud-Ouest de la France)
Dans cette dernière photographie s’élancent vers l’horizon ces lignes ferroviaires qui ne permettent pas seulement de relier des quartiers, mais cette fois-ci des villes d’une partie de la France en quelques petites heures. Il est intéressant de noter le contraste urbanistique que marque la tour Montparnasse entre la ville plus ancienne (photographie n°3) avec un courant assez haussmannien ; et la ville plus récente (photographie n°4) avec de nombreuses tours et barres d’immeubles typiques des années 60/70.