Une renaissance urbaine : vers une urbanisation verte et connectée en 2050

L’AIMF (Association Internationale des Maires Francophones), en partenariat avec le réseau APERAU (Association pour la Promotion de l’Enseignement et de la Recherche en Aménagement et Urbanisme) a lancé au travers de l’initiative Urbanisme en Francophonie, un Appel à projets “Quelles formes prendront les villes en 2050 ?”, dans le cadre de la Conférence internationale « Le réenchantement des villes : Urbanisme en Francophonie, horizon 2050 », organisée les 2 et 3 octobre 2024, en amont du Sommet de la Francophonie.

Ce poster envoyé dans le cadre de l’Appel à projets des Jeunes Ambassadeurs Francophones : “Quelles formes prendront les villes en 2050 ?”, a été réalisé par une équipe d’étudiants scolarisés à l’Institut Supérieur des Technologies de l’Environnement, de l’Urbanisme et du Bâtiment (ISTEUB), composée de Ehsen FARHAT, Imtinen BEN MAHMOUD, Racha KHANCHEL, Lamia RAKKEH et encadrée par Olfa BEN MEDIEN (architecte et docteur en urbanisme) et Yasmine ATTIA (Maître assistante) a été exposé à l’occasion de la Conférence internationale « Le réenchantement des villes : Urbanisme en Francophonie, horizon 2050 ». 

La présente étude s’inscrit dans le cadre d’un projet de master visant à identifier les critères nécessaires à la conception de villes intelligentes et durables à l’horizon 2050, en prenant pour cas d’étude la ville de Bizerte, en Tunisie. Ce travail s’intéresse à l’influence des technologies vertes et connectées sur la qualité de vie urbaine, en cherchant à comprendre comment elles peuvent contribuer à une urbanisation durable. La recherche adopte une approche méthodologique intégrée, basée sur des outils de simulation numérique et d’analyse des données urbaines, afin d’étudier les effets des solutions technologiques sur les dimensions sociales et environnementales de l’urbanisme. Les résultats démontrent que l’adoption de systèmes de gestion énergétique intelligents et de réseaux de transport connectés joue un rôle crucial dans l’amélioration de l’efficacité énergétique, la réduction de l’empreinte carbone, et la résilience face aux changements climatiques.

À l’aube de 2050, les villes du monde entier, dont Bizerte, se trouvent à un moment décisif en matière de durabilité et de connectivité. En tant que centre de vie économique et sociale, Bizerte doit faire face à des défis majeurs liés au développement urbain, notamment la nécessité d’adopter des stratégies innovantes qui répondent aux impératifs climatiques tout en garantissant une meilleure qualité de vie pour ses habitants. Ainsi, cette recherche se penche sur la manière dont Bizerte pourrait devenir une ville intelligente et verte, en s’appuyant sur des technologies de pointe et des pratiques respectueuses de l’environnement. La problématique centrale qui guide ce travail porte sur l’exploration de l’impact des technologies vertes et connectées dans la transformation de Bizerte en une ville durable et intelligente à l’horizon 2050. Il s’agit de répondre à plusieurs questions clés, notamment comment ces technologies, telles que les systèmes d’énergie renouvelable et les infrastructures intelligentes, peuvent réduire l’empreinte carbone et permettre à la ville de mieux s’adapter aux défis climatiques.

Il est également crucial de déterminer les critères essentiels pour la mise en œuvre d’une urbanisation verte et connectée qui prenne en compte les besoins des habitants tout en respectant les spécificités locales. L’hypothèse de départ postule que la réussite d’une telle transformation repose sur l’intégration harmonieuse de plusieurs éléments, parmi lesquels la mobilité douce, la gestion durable des déchets portuaires, l’introduction de la végétalisation dans l’espace urbain, ainsi que la préservation du patrimoine historique. Ces éléments, répondant à la fois aux besoins des résidents et aux particularités locales, sont déterminants pour assurer un cadre de vie urbain durable et attrayant pour les générations futures.

Dans cette optique, trois grands objectifs ont été définis :

  • Le premier objectif consiste à évaluer l’applicabilité des technologies vertes, en particulier les systèmes d’énergie renouvelable et les infrastructures intelligentes, pour réduire l’empreinte carbone de la ville d’ici 2050.
  • Le deuxième objectif est d’analyser l’impact de la mobilité douce sur la réduction des congestions urbaines et des émissions de gaz à effet de serre, avec des recommandations pour une meilleure intégration dans la planification urbaine.
  • Le troisième objectif porte sur la restauration et la rénovation du patrimoine historique de Bizerte, en utilisant des matériaux durables et des méthodes respectueuses de l’environnement, afin de concilier préservation culturelle et développement urbain durable.

Ces objectifs permettent de cibler des domaines spécifiques, notamment les technologies vertes, la mobilité durable et la préservation du patrimoine, afin de faire de Bizerte une ville à la fois respectueuse de l’environnement et adaptée aux besoins de ses habitants à l’horizon 2050.

3.5 2 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires