Dans les villes, l’arbre est le premier ressort de l’urbanisme écologique ; un inéluctable de l’urbanisme durable. En effet, il permet de réaliser le passage d’une ambition verte à une ambition durable en incarnant le symbole d’un élan nécessaire pour la qualité de vie dans et en dehors des ambiances bâties.

En Afrique, il s’agit presque exclusivement, sinon notoirement du plus critique point de décrochement de l’action publique (locale) ; un réel paradoxe du développement urbain.

Pourquoi ? Parce que les vues aériennes sur les villes ouest-africaines donnent en général à constater un recul de l’arbre dans l’espace public. Les infrastructures, même parmi les plus récentes, n’intègrent que rarement les ambitions évoquées supra. Quoi de plus déroutant ?

En quête de modèles, il est beau, toutefois, de trouver asile en marquant un arrêt sur image sur l’Université de Lomé, laquelle reforeste la capitale. De graves leçons à en tirer… extramuros. Ce modèle de ville verte dans la ville est un exemple de ce que peut Lomé et il en va ainsi de Lagos, de Dakar, etc.”