Bruxelles : la place de la nature en ville par le prisme du cinéma

Cet extrait de film documentaire de création met en avant la place de la nature en ville à Bruxelles. Portrait d’une ville composite et cosmopolite, qui abrite des formes de natures inattendues, “Une pincée de plumes”, produit par Acrobates films en 2000, est la découverte très subjective de la capitale belge, au travers de ses richesses cachées… C’est aussi une promenade intérieure, une balade dans la ville.

Rachel Khan, actrice, écrivaine et juriste française

Le rapport de Rachel Khan à la francophonie est double, c’est d’abord une langue et ensuite une organisation mondiale. Elle définit la langue française comme la langue de ses émotions, une langue charnelle et créative qu’elle associe au sport et à la danse chorégraphiée mais aussi la langue de la réparation, car elle incarne les souffrances passées.

Patrick Boucheron, historien français

Pour Patrick Boucheron, la francophonie est une histoire plus grande que celle de la France métropolitaine. Il reconnaît dans les espaces francophones une urbanité spécifique. Il distingue d’ailleurs deux manières de penser la ville en matière de patrimoine, homogène ou hybride, projection ou inter fécondation des modèles architecturaux. La francophonie porte, selon lui, la question suivante : Comment faire récit de la diversité, au lieu de penser la mondialité des villes sous le regard de la globalisation ?

Table ronde #2 : La ville décarbonée, des discours au réel !

Voici le thème de la deuxième saison de la table ronde Urbanisme en Francophonie. Les crises s’accumulent, sur nombre de sujets et la plupart de ces crises semblent se nourrir d’une même origine : la crise environnementale. Comment sortir du piège ? Nombre de discours offre aujourd’hui le projet d’une ville décarbonée… qui réduirait la dépendance aux hydrocarbures fossiles et ses impacts sur le changement climatique.

Gaëtan Siew, architecte-urbaniste Mauricien

Gaëtan Siew, de par sa vision d’architecte mauricien aux expériences variées dans les différents espaces du monde, nous permet de mieux faire la distinction entre l’approche pragmatique et financière anglo-saxonne d’aborder la ville et l’approche sociale, culturelle et patrimoniale francophone basée sur la solidarité naturelle. Selon lui, les Maires doivent trouver un équilibre entre ces deux approches pour adapter les projets aux réalités des différents territoires.

Héloïse Conesa, conservatrice du patrimoine et chargée de collection en photographie

Héloïse Conesa regarde la francophonie sous l’œil de la photographie, son domaine d’expertise. La photographie et l’urbanisme sont liés car les images permettent de conserver la mémoire des lieux et la diversité architecturale notamment grâce aux archives photographiques mais aussi d’apporter une vision prospective en jouant avec l’imaginaire urbain.

Jérôme Chenal, architecte-urbaniste suisse

Jérôme Chenal, fait partie de ceux qui pensent que le langage structure la pensée. Il est aussi de ceux qui prônent une contextualisation architecturale et urbanistique, mise à mal par des injonctions internationales qui obligent les bailleurs à appliquer une même méthode dans des villes africaines sensiblement différentes.

Philippe Madec, architecte-urbaniste et écrivain

Pour Philippe Madec, la maîtrise de la langue est essentielle pour partager les concepts et les solutions. Afin de porter la francophonie, les élus peuvent engager des politiques culturelles et des rassemblements autour de la langue franco-française. Le maître d’œuvre, doit quant à lui être en posture d’étranger bienveillant, pour le respect de la pensée urbaine francophone.

Michèle Gendreau-Massaloux, Recteur de l’Agence Universitaire de la Francophonie de 1999 à 2007

La francophonie est avant tout une affaire de langue selon Michèle Gendreau-Massaloux, même si ce mot n’a pas le même sens en fonction des lieux et du passé des différentes communautés francophones. Ce partage d’une même langue permet la solidarité internationale, qui prend aujourd’hui d’autant plus de poids, qu’on y est contraint par l’interconnexion entre les villes. Selon elle, le français est vecteur de plurilinguisme.