(Ré)génération verte : analyse de la gestion des espaces verts dans la ville de Bobo-Dioulasso

L’AIMF (Association Internationale des Maires Francophones), en partenariat avec le réseau APERAU (Association pour la Promotion de l’Enseignement et de la Recherche en Aménagement et Urbanisme) a lancé au travers de l’initiative Urbanisme en Francophonie, un Appel à projets “Quelles formes prendront les villes en 2050 ?”, dans le cadre de la Conférence internationale « Le réenchantement des villes : Urbanisme en Francophonie, horizon 2050 », organisée les 2 et 3 octobre 2024, en amont du Sommet de la Francophonie.

Ce poster envoyé dans le cadre de l’Appel à projets des Jeunes Ambassadeurs Francophones : “Quelles formes prendront les villes en 2050 ?”, a été réalisé par une équipe d’étudiants de l’Université Aube Nouvelle de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, composée de Risnatou Yasmine SAVADOGO, Abdoul Jalil Hamza Mastour SORE, Saidou ZOUNGRANA et encadrée par Mme Solange GUIGMA (Architecte – Urbaniste), a été exposé à l’occasion de la Conférence internationale « Le réenchantement des villes : Urbanisme en Francophonie, horizon 2050 ». 

Notre poster présenté dans le cadre de la participation à “L’Appel à projets des Jeunes Ambassadeurs Francophones : Quelles formes prendront les villes en 2050 ?”, est une analyse de la gestion des espaces verts dans la ville de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso en fonction de l’évolution urbaine.

Il est structuré en deux parties (en allant de la gauche vers la droite) avec une :

  • 1ère partie : analyse faisant ressortir la diminution préoccupante des zones vertes dans les nouveaux lotissements de la ville.
  • 2ème partie : solutions pour réintroduire ces espaces verts dans le tissu urbain à l’horizon 2050 à travers une approche de « Régénération verte » pour améliorer à la fois la qualité de vie et le développement durable de la ville.

Analyse

Dans cette première partie, le poster met en lumière la transformation de la ville de Bobo Dioulasso, au Burkina Faso, où les zones vertes ont considérablement diminué au cours des 50 dernières années. L’expansion rapide de la ville et les nouveaux lotissements, centrés sur la densité de population, ont sacrifié la végétation au profit de l’urbanisation. Une analyse comparative des quartiers anciens et récents révèle que les plus anciens possèdent une plus grande richesse végétale, tandis que les nouveaux lotissements sont de plus en plus dépourvus d’arbres. Cela est explicité par la carte d’analyse montrant un centre plus vert que les périphéries de la ville (hormis les forêts). Cette évolution entraîne des îlots de chaleur urbains, exacerbés par le manque de verdure.

Les images thermiques présentées sur le poster montrent un contraste entre les zones récentes, marquées par une chaleur intense, et les anciens lotissements, plus frais grâce à leur végétation abondante. Le poster souligne également que ces espaces verts jouent un rôle clé dans le confort des habitants, offrant des zones ombragées propices à la socialisation, et contribuant à la réduction de la température en ville.

Propositions

Face à cette situation, nous proposons dans cette seconde partie, une « Régénération verte » pour la ville de Bobo-Dioulasso, visant l’horizon 2050. L’idée est de réintroduire la végétation dans les nouveaux lotissements et de transformer les rues tertiaires en espaces de vie verdoyants à travers la plantation d’arbres. Cela créerait ainsi des environnements plus frais, accueillants et propices au vivre-ensemble comme en témoigne les différentes illustrations. En valorisant le paysage urbain par des verdissements de proximité, le projet ambitionne d’améliorer la qualité de vie des habitants tout en renforçant les liens sociaux.

Ce projet illustre une approche durable et inclusive de l’aménagement urbain, où la nature et l’urbanisation coexistent pour offrir un cadre de vie agréable et résilient face aux défis climatiques.

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires