Célébrons la Journée mondiale des villes

Lancée en 2014 par les Nations Unies, la Journée mondiale des villes, célébrée chaque année le 31 octobre, met en lumière les défis et opportunités de l’urbanisation croissante. Alors que plus de la moitié de la population mondiale, soit 4,2 milliards d’individus, vit désormais dans les villes, cet événement revêt une importance cruciale.

Villes Nouvelles en Afrique

A ce jour, il y a environ 200 villes nouvelles à travers le monde contre 10 dans les années 60 (Sarah Mose et Anne Durand, 2020). Quelles-en sont les raisons ? Selon Mamadou Dieng le problème se pose déjà au niveau de la définition, car toutes les opérations d’envergure se réclament de type ville nouvelle.  Ainsi on dénombre en Afrique 148 villes nouvelles de 1960 à 2018 dont plus de la moitié entre 2000 et 2018.

Francis Kéré, architecte burkinabè, reçoit le prix « Nobel de l’art »

C’est une nouvelle distinction de prestige qui vient récompenser l’architecte burkinabé Francis Kéré. Il fait partie des lauréats du 34e Praemium Imperiale, un prix considéré comme le « Nobel des arts ».  Dans une entretien de Radio France Internationale (RFI), Francis Kéré répond au questions de Laurent Correa.

Une autre philosophie de la nature et de la ville ?

À l’heure où l’agencement urbain et spatial devient un enjeu écologique et économique majeur dans le monde, quelles solutions venant d’Afrique permettent de repenser le rapport entretenu à la nature et à la ville ? Comment penser le développement urbain autrement que par une politique du béton ? Dans le quatrième et dernier épisode de la série “Caraïbe, Afrique, Amérique latine : philosopher au Sud”, Géraldine Muhlmann et ses invité.e.s se demandent comment l’Afrique nous invite à repenser le rapport entretenu à la nature et à la ville ?

Entretenir la diversité des territoires : devant la limite des modèles, cultiver l’intelligence des lieux

La mode est aux classements, sur la base de nombreux critères, tous définis dans l’objectif de pouvoir mesurer et rendre scientifiquement comparables des prix, des mètres carrés d’espaces verts, des nombres de kilomètres de voiries, des effectifs d’entreprises, des emplois, des établissements universitaires… La mode est aussi aux villes qui mobilisent des imaginaires et déploient leurs capacités à produire du rêve, à offrir en miroir une image de ce que peut être désirable, attirant…

Abomey : l’étude des étudiants de l’école d’urbanisme de Paris

A la demande de l’ AFD et de l’ANPT Bénin, les étudiant.es du Master Urbanisme et expertise internationale, parcours Villes des Suds, de l’École d’Urbanisme de Paris ont travaillé sur l’intégration urbaine, sociale et économique du MuRAD et sur un possible effet Bilbao.