Une Chaire d’Économie de la Transition écologique urbaine vient d’être créée à l’Institut Louis Bachelier, à Paris. A la manœuvre ? Ingrid Nappi, économiste et, par ailleurs, Directrice de recherches et professeure de l’École des Ponts ParisTech au département Sciences Économiques, Gestion et Finances (SEGF). La Chaire a pour objectif de travailler sur le modèle économique de la production de la ville, de son aménagement, de son immobilier et de son architecture.
Les enjeux de la transition écologique modifient la chaîne de valeur de la fabrique de la ville. Le processus de développement des projets doit être révisé pour y intégrer des indicateurs de performances verts (décarbonation, impact social, environnemental…). La place et la valeur ajoutée de chaque professionnel (investisseurs, architectes, maîtres d’ouvrage, entreprises, industriels…) évolue.
C’est dans ce contexte qu’Ingrid Nappi, économiste et spécialiste des questions immobilières, urbaines et environnementales, lance une chaire en partenariat avec l’École des Ponts ParisTech et l’École nationale supérieure d’architecture (Ensa) Paris-Malaquais avec le soutien du ministère de la Transition Écologique et du ministère de la Culture.
L’objectif de la Chaire est de favoriser l’interdisciplinarité scientifique. Dédiée à l’économie de la transition écologique urbaine, elle portera sur les questions de l’immobilier, du logement, de l’architecture et de l’aménagement.
La Chaire est dédiée à l’enseignement et à la recherche. Les premiers cours en formation initiale qui démarreront au premier semestre 2024 porteront sur des disciplines émergentes et peu enseignées, telle que l’économie immobilière, l’économie de l’architecture et de la transition écologique, au sein de deux grandes écoles.
La Chaire est actuellement en pleine levée de fonds mécénats et s’adresse à tous les acteurs économiques de la chaîne de production de la ville et de l’immobilier post-carbone.
Ingrid Nappi, économiste.