La « ville éponge », un modèle urbain résilient et vert

Que peuvent faire les villes lorsqu’elles doivent composer avec des étés particulièrement pluvieux et leurs conséquences, comme des débordements dans les réseaux d’égouts et un ruissellement important ? Une partie de la réponse pourrait se trouver dans les « villes éponges », selon Chloé Frédette, biologiste et spécialiste des infrastructures végétalisées. Cette dernière nous en apprend plus sur ce concept urbain encore méconnu.

Par leurs infrastructures végétalisées, les « villes éponges » permettent d’absorber l’eau de pluie et de prévenir les inondations et les débordements des réseaux d’égouts. Chloé Frédette nous rappelle que :

 « Dans des milieux très urbanisés et imperméabilisés, on met des routes et des toitures qui n’absorbent pas l’eau, c’est jusqu’à 55 % de l’eau qui va ruisseler sur le sol et se diriger dans nos égouts et nos rivières »

La biologiste présente les différentes infrastructures d’une « ville éponge », telles que les parcs résilients et les jardins de pluie. « Il est tout à fait possible de construire un jardin de pluie sur son terrain », ajoute-t-elle. Elle parle également des propriétés antipollution des infrastructures végétalisées et fait le point sur la place du concept de « ville éponge » dans les municipalités.

Émission radio à écouter sur Radio-Canada

© PHOTO : Associated Press / Ng Han Guan

 

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