Après plusieurs jours de pluies intenses, Abidjan, en Côte d’Ivoire, a accueilli le vendredi 1er et le samedi 2 juillet une centaine de maires pour une rencontre internationale sur le climat. Une « COP des villes » qui entend promouvoir le rôle des pouvoirs locaux dans la lutte contre le changement climatique.
Alors que le continent africain pollue relativement peu à l’échelle mondiale, ses villes se retrouvent en première ligne face au dérèglement du climat : inondations à Abidjan en juin et à Durban (Afrique du Sud) en avril, températures qui dépassaient les 40 °C dans certaines villes marocaines il y a quelques semaines, érosion côtière et montée des eaux qui menacent Cotonou (Bénin), Lagos (Nigeria) ou Saint-Louis (Sénégal)…
Interrogé par Le Monde Afrique, le Malien Youba Sokona, vice-président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et invité de cette COP, appelle les villes africaines à prendre « à bras-le-corps » le sujet du climat.